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APRES
9 septembre 2003
Quelques mois plus tôt, le 27 mai 2002, je célébrais le jour de l’inauguration officielle du Jardin mais je signalais quand même, à cette date, le regret de n’avoir pas pu entreprendre une réédition de l’ouvrage : « Plantes sauvages à histoires ».

Nouvelle édition

Ce regret, Gérard Briane et moi-même,, l’avons traîné pendant des mois, cherchant en vain une association ou un éditeur qui prendrait en charge cette réédition.

Après plusieurs échecs, celui des Editions Privat qui nous avait promis de rééditer et de diffuser et qui annoncèrent qu’elles renonçaient. Nous avons pris connaissance de la liste des éditeurs régionaux et, parmi eux, nous avions retenu Yves Chenut, qui ne pouvait pas réaliser un tel projet. Nous nous sommes ensuite adressés aux Editions Daniel Briand de Drémil Lafarge. Celui-ci a refusé en raison du peu de profit qu’il pourrait tirer de cette opération.

Enfin nous avons pris contact avec Bernard Bertrand des Editions de Terran à Sengouagnet, près du col d’Aspet. Notre proposition lui a plu dès l’abord. Nous sommes allés le voir sur place et avons pris rendez-vous pour la mairie (M. Cabrol). L’accord semble conclu. La mairie commanderait 1000 exemplaires. Nous abandonnons notre imprimeur, M. Duhamel pour adopter celui celui des editions de Terran qui font des propositions à meilleur prix.

A ce jour, nous attendons que M. Bertrand nous soumette une maquette où seraient liés notre : « Plantes sauvages de Midi-Pyrénées » et un nouveau projet sur les plantes sauvages de Bernard Bertrand.

14 juin 2004

Ce 14 juin était un jour que l'actuel président de l'Association Roseraie, M. Costedoat, avait minutieusement préparé, envoyant des invitations aux officiels de tous ordres et y ajoutant la liste des membres de la famille, des amis et connaissances qui pouvaient être intéressés par la cérémonie de l'attribution de la médaille qui allait m'être remise. Le président de l'Association voulait que cette fête soit un événement d'importance.

Remise de la médaille du mérite

Lorsque, en novembre dernier, je fus informé de la distinction que m'accordait le ministre des Affaires Sociales, je me demandais quels motifs avaient pu le décider à m'octroyer cette médaille du Mérite. Par la suite, j'appris que le président de l'Association, le maire du quartier et le maire de la ville y avaient tous, plus ou moins pris part.
Pour moi, la création du jardin municipal « des Plantes sauvages à histoires » devait en être une cause, bien que ce ne fût pas, aux dires des officiels, la principale raison. Peu m'importait, prévalait ma propre opinion.
Comme, dans de telles circonstances, jusqu'au dernier moment, je n'étais sûr de la présence d'aucun des invités, sauf, toutefois, du parrain qui avait mission de le décorer.
Quand j'entrai dans la salle prévue pour cette cérémonie, à 17 heures, je constatai, avec plaisir, que la plupart des personnes convoquées étaient présentes. dès l'arrivée du nouveau maire, M. Moudenc; le parrain me remit la médaille de chevalier. Dans son allocution, celui qui est aussi délégué à l'Environnement, se complut à retracer ma carrière d'écologiste, d'apiculteur, de fondateur du Musée de l'abeille et, naturellement, du créateur du : « jardin de plantes sauvages à histoires ». Je ne pouvais que me réjouir d'entendre des rappels aussi flatteurs..
Monsieur Moudenc, lui faisant suite, renchérit sur l'éloge en présentant le nouveau Chevalier comme un pionnier sur le plan social et comme novateur en écologie. J'étais heureux que, lors de ces interventions, mon fidèle associé et ami, Gérard Briane, fût associé à l'honneur qui m'était fait aujourd'hui.
Bien qu'étaient évoquées des tranches différentes de mon existence, j'entendais plutôt ce que j'aurais préféré entendre. Cette attribution de médaille m'apparaissait récompenser surtout le mérite d'avoir entretenu, une grande partie de ma vie, des relations plus ou moins étroites avec la flore.
Quand, quelque temps plus tard, j'eus le loisir d'aborder ensemble les autorités municipales, et principalement le maire, je leur confiais mes dernières difficultés avec la déléguée des Espace Verts, ce qui contrariait la communication du guide aux visiteurs du Jardin. Les uns après les autres s'indignèrent de l'ukase de la déléguée et m'assurèrent qu'ils s'y opposeraient. Qu'avais-je à attendre de plus de cette entrevue? C'était l'assurance enfin de la communication des secrets que, jusqu'ici, mon jardin ne pouvait pas divulguer. J'espérais que les jours prochains confirmeraient mon optimisme mais serait-ce mon dernier combat ?

Le soir de ce 14 juin, je ramenais à la maison cette médaille du Mérite que je plaçais à côté de la médaille d'or de la Ville de Toulouse, obtenue huit ans plus tôt des mains de Dominique Baudis, en raison de la création d'un comité de quartier qui avait réussi à survivre pendant plus de vingt ans, en surmontant les obstacles qui, chez beaucoup d'autres organisations de ce genre, leur furent funestes. Il faut dire que, mis en route avec une dizaine d'adhérents, ce comité en compte aujourd'hui plus de trois cents.
Or, ce soir, ce témoignage de « mérite » que l'Etat venait de me reconnaître m'apparaissait comme un modeste acompte sur le solde que me sera attribué quand je comparaîtrai devant les balances du juge céleste, qui sont souvent représentées sur le tympan de nos cathédrales. Quand viendra mon tour et que je verrai le fléau hésiter entre le poids de mes fautes et celui de mes bonnes oeuvres qui furent, il est vrai, à part presque égale, peut-être bien que l'apport de cette médaille, même par son poids infime ajouté sur le plateau, fera pencher dans le bon sens l'aiguille d'un fléau hésitant.

30 juillet 2010

Après de longs mois de tergiversations et de silences, la nouvelle direction des Espaces Verts se décide à reconsidérer les projets d'aménagement par une orientation nouvelle du jardin. Une prochaine entrevue est prévue début septembre avec le nouveau meneur de jeu: M.Amory. Il sera question de proposer les nouvelles directives et les moyens de les rendre opérationnelles. Heureusement, il n'est pas question de tout remettre à plat et de repartir à zéro. Attendons que les dates du rendez-vous soient précisées pour que chacun, dans son domaine, œuvre dans la nouvelle orientation donnée. Après des mois de crainte nous envisageons moins lugubrement l'avenir de notre jardin
Date de cette réunion le 14 septembre.

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